Non aux excommunications esthétiques
Non à l’excommunication esthétique ! D’un certain séjour en prison -à titre volontaire, je précise-, j’ai retenu une leçon qui a influencé ma (déjà) longue vie de ministère comme prêtre. Il ne faut jamais réduire une personne au mal qu’elle a pu faire. Mes contacts humains m’ont révélé que des criminels avaient fait beaucoup de bien avant de commettre l’irréparable, et pouvaient encore faire du bien après le retour à la liberté. J’en ai même rencontré qui rayonnaient de bonté à l’intérieur de la prison. Je repense à cela dans le contexte des conséquences à assumer après la révélation des graves abus perpétrés par des prêtres et religieux dans l’Eglise catholique. Que tout soit clair ! Les faits doivent être reconnus et assumés. La justice doit se prononcer. Les victimes ont droit à toutes les réparations possibles, avec la conscience que certaines blessures sont hélas ! irréparables. Mais est-ce réparer quoi que ce soit de dénier aux criminels tout le bien qu’ils ont pu accompl
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